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COMITÉ MUNDIAL PARA EL APRENDIZAJE A LO LARGO DE TODA LA VIDA (CMA)

Polonia

Delegado Nacional Mail / TEL Función
Bouyer Dorota  bouyer@ensea.f Chargée de formation
BOUCHE Marlena  marlena.bouche@gmail.com Expert y Consultant International

Le système de formation professionnelle a connu des réformes et des changements importants au cours des dernières années qui ont commencé en 1998 et se poursuivront jusqu’en 2007.La formation professionnelle n’est devenue une des priorités de la politique du gouvernement que depuis 2003, dans le cadre de la « stratégie de développement pour la formation continue jusqu’en 2010 » et de la « stratégie gouvernementale pour les jeunes 2003-2012 ». Elle est dispensée par des écoles ou centres de formation privés ou publics.

Système éducatif en Pologne :

Education obligatoire : 6-16 ans

Enseignement Pré-primaire : 3-6 ans

L’école maternelle : divisée en quatre années par groupe d’âge. Les enfants de 6 ans peuvent également passer une année dans la classe des “grandes maternelles”, en préparation de l’école primairePrimaire : 7-13 ans

L’enseignement en école primaire dure 6 ans.Enseignement secondaire premier degré (Gymnasium): 13-16 ans

Les parents doivent inscrire leurs enfants dans les écoles les plus proches de leur domicile.

L’école a deux trimestres, entre septembre et juin.Des tests obligatoires et des examens ont lieu à la fin de l’école primaire (à 13 ans), et à la fin du premier degré de l’enseignement secondaire (à 16 ans).Enseignement secondaire deuxième degré et post-secondaire :

Liceum ogólnoksztalcace (enseignement secondaire deuxième degré général). 16-19 ans.Liceum profilowane (enseignement secondaire deuxième degré spécialisé) : 16-19 ans.

Technikum (enseignement secondaire technique) :16-20 ans.

Le diplôme final obtenu à l’issue de ces trois orientations est la matura (le baccalauréat).Zasadnicza szkola zawodowa (école professionnelle de base) :16-18/19 ans. 

Enseignement supérieur :

Il existe + de 500 universités et établissements d’enseignement supérieur, y compris des instituts de formation des maîtres et professeurs et des établissements privés.

Écoles d’enseignement supérieur, comprenant les universités et établissements d’enseignement supérieurs couvre une large variété de matières universitaires mais inclut également des établissements spécialisés, par ex. en art, agriculture, éducation physique, théologie et économie.

Cours - 4-6 ans – confèrent le titre de magister, nécessaire pour faire des études de doctorat.

Écoles d’enseignement supérieur (wyzsza szkola zawodowa): cours de 3-4 ans d’études professionnelles appliquées, conduisent à l’obtention d’un diplôme de qualifications professionnelles et à l’obtention des titres universitaires professionnels de licencjat ou inzynier (ingénieur). Les spécialisations les plus populaires sont la gestion des entreprises, l’enseignement et les études d’ingénieur.

Le taux d’inscription global dans l’enseignement supérieur est passé de 12% dans les années 90 au niveau actuel de 47%. Sur un total de 1 845400 étudiants, 71,6% d’entre eux (soit 1 320 800) étudient dans des établissements d’enseignement supérieur publics, alors que 28,4% d’entre eux (soit 524 600) étudient dans des établissements privés.

Plus de 47% des étudiants (soit 873 200) suivent des cours d’enseignement supérieur à temps plein et environ. 53% (soit 972 200) suivent des études à temps partiel, des cours du soir ou encore des études à l’extérieur.

La mobilité vers la Pologne a aussi été encouragée par la popularité des études de doctorat. La mobilité à partir de la Pologne est elle très populaire car les employeurs apprécient souvent que leurs employés acquièrent une expérience internationale. Cependant, le nombre de départs est limité par des facteurs financiers. La croissance de la mobilité suit la mise en pratique des principes du Processus de Bologne, c’est à dire le système des transferts des crédits ECTS, les suppléments au diplôme, etc.

La mobilité est encouragée à travers plusieurs séminaires organisés par l’Agence Nationale pour les coordinateurs du programme Socrates-Erasmus. Les établissements de l’enseignement supérieur favorisent également eux-mêmes différentes possibilités d’études au bénéfice des étudiants. Le Ministère de l’Éducation Nationale et le Ministère de la Science et de l’Enseignement Supérieur et l’Agence Nationale unissent leurs efforts pour assurer la promotion de la Pologne et de son système d’enseignement supérieur au niveau international.

La Pologne s’inscrit dans la tendance générale d’une mobilité croissante des étudiants et des professeurs d’université. 

La formation des demandeurs d’emploi

Le taux de chômage, bien qu’en diminution depuis 2002, reste sensiblement plus élevé que la moyenne européenne, notamment celui des jeunes. Il touche notamment les moins qualifiés.
La formation destinée à ces publics est financée par le « fonds pour le travail », géré par le ministère chargé de l’emploi auquel contribuent toutes les entreprises en versant une taxe de 2 % de la masse salariale.
Les formations destinées aux chômeurs sont organisées par les services de l’emploi locaux, en fonction des besoins du marché du travail, souvent sous forme d’accords tripartite entre employeurs, service de l’emploi et organisme de formations.
Elles visent principalement les publics à risque : chômeurs longue durée, femmes seules, personnes peu qualifiées, handicapés.
Les jeunes particulièrement défavorisés peuvent être accueillis par « l’association pour les activités de volontariat » (OHP) qui propose à la fois de services d’orientation et de formation (11000 jeunes en 2002).  

En Pologne, la situation difficile du marché de l’emploi est due en partie aux disparités entre le système de formation professionnelle et les attentes des employeurs. Afin d’y remédier, plusieurs organisation de partenaires sociaux intensifient leurs efforts pour améliorer la formation en vue de promouvoir le développement des ressources humaines.  

La formation à l’initiative des entreprises

Une enquête menée en 2003 par le ministère de l’Economie et du travail dans le cadre du programme Phare indique qu’en 2002, 41,4 % des entreprises étaient engagées dans des actions de formation, pour 22 % de leurs salariés, surtout les plus grandes d’entre elles.
Les salariés peuvent par ailleurs bénéficier d’aides financières pour obtenir des diplômes généraux ou professionnels s’ils ont l’accord de leur employeur : remboursement des frais pédagogiques et de transport, congé de formation.

Les organismes de formation continue 

L’offre de formation est assurée par des organismes publics et privés et par les entreprises, pour leurs propres salariés.

Les écoles pour adultes, 3602 en 2003/2004 jouent traditionnellement un rôle important. Elles préparent aux différents diplômes de base et secondaires en présentiel ou à distance. 63 % d’entre elles sont publiques. Elles ont accueilli 380 800 participants en 2003/2004.

Les centres de formation continue (CKP) et les centres de formation pratique (CKP) créés sur fonds publics, offrent une formation professionnelle traditionnelle ou à distance à tout public souhaitant progresser dans sa vie professionnelle.

Les écoles supérieures de formation proposent des diplômes post secondaires, notamment en pédagogie, management et dans le secteur médical. On comptait 131 200 participants adultes en 2003/2004.

Les organismes de formation privés s’adressent prioritairement aux salariés des entreprises, 70 % des personnes formées en 2002, mais aussi aux particuliers. Elles interviennent surtout dans les domaines du management et du commerce. 

Education et formation tout au long de la vie & mobilité des adultes en matière d’éducation en Pologne 

La stratégie de développement de l’éducation et de la formation tout au long de la vie d’ici l’année 2010, établissant qu’il est nécessaire d’intensifier les efforts en vue de garantir un niveau d’éducation élevée, d’augmenter l’accessibilité à l’éducation et à la formation, de populariser l’enseignement secondaire et d’accroître la proportion de gens suivant un enseignement supérieur, a été adoptée par le Conseil des Ministres à la mi-2003 en Pologne.

Les priorités définies par la politique des ministres suivent cette stratégie de développement, en tenant compte des facteurs influençant les progrès scientifiques et techniques, ainsi que des aspirations plus élevées de la société en matière d’éducation. Les ministres ont également insisté sur une augmentation significative du nombre d’étudiants, et entre autres choses, sur le développement d’établissements d’enseignement supérieurs privés.

Cette politique met également en avant une autre approche très importante : la nécessité de mener des recherches scientifiques qui assurent la promotion de la qualité de l’éducation et de la formation tout au long de la vie. La politique relative à l’éducation et à la formation des adultes est liée aux possibilités de proposer des programmes d’enseignement modulaire et d’apprentissage individuel. Cependant, ce type de décision sera pris par les instances dirigeantes d’un établissement d’enseignement supérieur particulier. Dans ce contexte, le développement de la mobilité des adultes en matière d’éducation et de formation tout au long de la vie semble s’appuyer en bonne partie sur les études à temps partiel et les cours du soir. 

Nouveau programme d’action UE dans le domaine de l’éducation et de la formation tout au long de la vie pour 2007-2013

La Commission a adopté une proposition pour la prochaine élaboration d’un programme européen dans le domaine de l’éducation et de la formation tout au long de la vie (programmes sur l’enseignement scolaire (Comenius), l’enseignement supérieur (Erasmus), la formation professionnelle (Leonardo da Vinci) et l’enseignement pour adultes (Grundtvig), et est complété par des mesures transversales et un programme supplémentaire, le programme Jean Monnet, qui est centré sur l’intégration européenne).

Ce nouveau programme a pour objectif de contribuer, via l’éducation et la formation tout au long de la vie, au développement de la Communauté, en tant que société ayant un niveau de connaissance avancé, avec un développement économique durable, plus de travail et du travail de meilleure qualité et une plus grande cohésion sociale. Ce programme vise à favoriser l’interaction, la coopération et la mobilité entre les systèmes d’enseignement et de formation au sein de la Communauté, de façon à ce qu’ils deviennent une référence mondiale en termes de qualité.  

Processus de Bologne en Pologne

Les principes et les postulats fondamentaux des réglementations adoptées dans la Loi sur l’Enseignement Supérieur sont les suivants :

  • le respect de la diversité des établissements d’enseignement supérieur contribue à l’atteinte des objectifs constitutionnels, à savoir un accès universel et égal à l’enseignement et le droit d’étudier ; 
  • un système d’étude composé de trois cycles ; possibilités de transférer et d’accumuler des crédits dans le cadre du déroulement des études suivies auprès de divers établissements d’enseignement supérieur, en conformité avec les normes du système de transfert des crédits ECTS.
  • La délivrance d’un Supplément au Diplôme introduit des mécanismes qui assurent la qualité de l’enseignement dans les établissements d’enseignement supérieur basés sur les normes d’éducation généralement obligatoires, définies par le ministre et les mesures prises par le Comité d’Accréditation de l’Etat.
  • La structure du système d’enseignement supérieur a été mise en place en incluant les universités, les instituts techniques, les universités de médecine, les écoles supérieures, etc.
  • La Conférence des Recteurs des établissements universitaires en Pologne et les Conférences Nationales des Recteurs en Pologne ainsi que le Parlement des étudiants de la République de Pologne représentent les institutions qui fournissent des conseils et des avis aux autorités publiques.
  • Un principe qui prévoit la coexistence d’un enseignement supérieur d’état et d’un enseignement supérieur privé a été adopté. Il est également prévu que l’état créé des opportunités de développement pour les deux secteurs, à condition que les établissements d’enseignement supérieurs observent les exigences de qualité.
  • La loi permet de nouvelles possibilités de coopération entre les établissements de recherche et les établissements universitaires et permet un renforcement des établissements. En s’appuyant sur le principe constitutionnel consistant à prévoir de l’autonomie pour les établissements d’enseignement supérieur, le rôle des établissements d’enseignement supérieur en tant que source de la loi s’est accru, avec les réglementations concernant la structure d’un établissement ainsi que les règles et les procédures pour l’emploi des professeurs d’université, tout en garantissant un respect des dispositions réglementaires communes aux établissements d’enseignement supérieurs public comme privés.
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références :

Education et culture Leonardo da Vinci

Fiche Centre-INFFO